Essai intitulé "Révolution Nature" - Auteur Candide Linarès - 1er Novembre 2024
Pitch
La réflexion de l’auteur soulève une vision assez sombre mais lucide de l’impact de l’humanité sur son environnement et sur elle-même. Il pose la question fondamentale de la place de l’homme au sein du vivant, en confrontant l’espèce humaine à ses contradictions : l’instinct de domination, qui se traduit par la destruction de son propre milieu de vie et par la violence envers ses semblables.
Le constat qu’il fait — celui d’une humanité qui agit souvent de manière autodestructrice et destructrice — est effectivement un point de départ pour envisager un autre chemin. Votre proposition de passer d’un Homo sapiens sapiens (homme “doublement sage” en théorie, mais en contradiction avec ses actions) à un Homo natura et profectus (homme naturel et progressiste, ouvert au progrès en harmonie avec la nature) ouvre des perspectives stimulantes. Cela impliquerait un changement radical de valeurs, où le progrès serait défini non plus par l’accumulation de richesses ou de technologies, mais par une harmonie retrouvée avec la nature et une évolution de la conscience.
Cette Révolution Nature, comme il l’appelle, nécessiterait un renversement de paradigme profond : il ne s’agirait plus de “dominer” la nature mais de reconnaître l’interdépendance et la fragilité des écosystèmes. Ce serait une révolution à la fois écologique, philosophique et spirituelle, où l’humanité s’engagerait dans un chemin de coévolution avec le vivant.
Cependant, cette transformation demande une prise de conscience collective, un changement dans les mentalités et les structures de pouvoir, ainsi qu’une redéfinition de ce qu’est le “progrès”. Peut-être que la clé réside peut-être dans une redéfinition profonde du “progrès”. Plutôt que de considérer le progrès comme l’accumulation de technologies ou de richesses matérielles, il s’agirait de le penser en termes d’harmonie, de durabilité, de respect des limites naturelles et de justice envers toutes les formes de vie.
« On dit que le battement d'ailes d'un papillon Humain peut engendrer une révolution à l'autre bout du monde. » Candide Linarès 🦋
« Révolution Nature. »
(Essai – Candide Linarès - 1er Novembre 2024.)
« À la guerre, l’audace est le plus beau calcul du génie. » Napoléon Bonaparte
« On dit que le battement d'ailes d'un papillon Humain peut engendrer une révolution à l'autre bout du monde. » Candide Linarès 🦋
Homo sapiens sapiens - Entre (Auto)destruction & Évolution
300 000 ans d’évolution n’auront pas suffi à apaiser sa crainte existentielle.
L’humanité est aujourd’hui confrontée à un paradoxe fondamental : bien qu’elle soit l’espèce la plus avancée sur le plan cognitif, capable de modifier et de transformer la planète à une échelle inégalée, elle est également, dans son incapacité à se transformer elle-même, devenue sa propre & sa principale menace. L’Homo sapiens sapiens, que l’on nomme “doublement sage” de fait, semble parfois & cruellement loin de cette sagesse. D’un côté, il domine la nature et la transforme ; de l’autre, il détruit les écosystèmes & compromets même, étant écocidaire, les fondements mêmes de la vie autant que ceux de sa propre survie. Lui l’espèce évoluée compromet sa propre pérennité. Comment comprendre cette contradiction ? Et surtout, comment sortir de ce piège (auto)destructeur ? L’essai qui suit, propose de considérer une voie nouvelle, que je porte depuis mon enfance, et qu’en tant qu’homme, engagé et non sage, je me dois, en responsabilité, pour les générations futures, de matérialiser : celle de l’Homo natura et profectus, un idéal d’évolution où l’homme se pense non plus comme un maître de la nature, mais comme un gardien; au sein d’un monde fermé abritant cette oasis de vie, unique en l’univers, jadis luxuriante, qu’est Nature sur la Terre; conscient de ses limites, de l’extrémité à laquelle il est confronté, et de sa place dans le vivant.
La domination de la nature - Un héritage toxique
Extrait du discours de Barack Obama de 2010.
« Nous redonnerons à la science la place qu'elle mérite et utiliserons les merveilles de la technologie pour accroître la qualité des soins de santé et diminuer leur coût.
Nous dompterons le soleil, le vent et le sol pour faire avancer nos automobiles et tourner nos usines. Nous transformerons nos écoles et nos universités pour répondre aux exigences d'une ère nouvelle. Nous pouvons faire tout cela et nous le ferons. »
Qu’en est il de cette ère nouvelle ? Avons-nous enfin pu (par souci d’évolution ?), dompter jusqu’à Mère Nature ?
Qui pour le voir, lui, prix Nobel de la paix, autrement qu’humain et d’universel, lui, si Humain et paradoxalement homme à la fois, de paix de surcroit, s’est exprimé à vouloir la dompter. Même les meilleures d’entre nous sont anthropocentrés.
« Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » Descartes, dans son discours de la méthode. Et l’amour dans tout cela ?
Depuis les premiers pas de la civilisation, l’homme a été animé par un désir de maîtrise du monde naturel. Cette quête de contrôle, motivée par la peur de la nature ou par l’ambition de sécurité et de confort, plus récemment à l’échelle de l’homme avili à devoir progresser, a permis de grandes avancées : l’agriculture, les villes, les sciences. Chaque progrès a semblé éloigner un peu plus l’homme de sa dépendance aux cycles naturels. Mais cette quête de domination est aussi une source de dérèglements majeurs. Le besoin d’expansion a mené à la déforestation, à l’exploitation des sols, à la pollution des eaux, et à l’érosion de la biodiversité.
Ce comportement autodestructeur se manifeste également au sein de l’espèce humaine. Les guerres, les inégalités croissantes, la compétition pour les ressources, sont autant de symptômes d’une vision du monde où le pouvoir et la possession passent avant le bien-être commun. En cherchant à dominer la nature et à dominer ses semblables, l’homme crée un déséquilibre profond, dont les effets se font de plus en plus sentir. Les crises écologiques et sociales sont devenues des crises existentielles, posant la question de la survie même de l’humanité.
Un tournant nécessaire - De la destruction à l’interdépendance
Face à ces constats, une question cruciale se pose : l’homme peut-il évoluer vers une nouvelle forme de sagesse, une sagesse qui l’amène à reconnaître ses liens avec le reste du vivant ? Cette sagesse est aujourd’hui vitale. Se résumera t elle à la simple sobriété? Il ne s’agit plus simplement de “préserver” la nature pour des raisons esthétiques ou morales, mais de reconnaître que la survie de l’humanité elle-même dépend de sa capacité à coexister en harmonie avec les écosystèmes.
Pour réaliser cette transformation, l’humanité doit réviser en profondeur sa vision du progrès. Plutôt que de mesurer la réussite par l’accumulation de biens matériels et la croissance économique, le progrès pourrait être défini par l’équilibre écologique, la régénération des écosystèmes, et le bien-être durable. Cette vision repose sur une compréhension de l’interdépendance : l’homme ne peut exister sans les autres formes de vie, sans les sols fertiles, sans les eaux pures, sans les forêts et les océans.
Cette prise de conscience n’est pas une simple adaptation de surface ; elle implique un renversement des valeurs. L’humilité, la coopération, et le respect des limites naturelles devraient devenir des principes fondamentaux. Il ne s’agit pas de “revenir en arrière”, comme certains le redoutent, mais d’évoluer vers un modèle où l’innovation et le progrès sont au service de la vie, et non de l’exploitation.
C’est en cela qu’il faille s’engager, et contre l’homme lui-même, contre soi même, combattre et s’élever en tant qu’homme, terre à terre, et naturocentré.
Affranchi du confort, affranchi du progrès, lucide sur ce que Nature est.
Nature et le Progrès, tous deux, peuvent cohabiter, l’un servant l’autre, la réciproque n’étant pas vraie.
Homo natura et profectus - Un idéal d’avenir
Dans cette perspective, l’idéal de l’Homo natura et profectus prend tout son sens. Ce concept suggère un homme capable de progrès et de création, mais en harmonie avec la nature. Au lieu de chercher à imposer sa volonté au monde, l’Homo natura et profectus apprendrait à (ré)écouter les cycles naturels, à (re)respecter les équilibres fragiles des écosystèmes, et à (ré)utiliser les ressources avec modération et intelligence.
Concrètement, cela impliquerait une transformation de nos structures économiques et sociales. L’économie pourrait adopter un modèle circulaire, où les ressources sont recyclées et où la production ne dépasse jamais la capacité de régénération des écosystèmes. La science et la technologie pourraient se concentrer sur des innovations écologiques : restaurer les sols, purifier les eaux, préserver la biodiversité, et créer des sources d’énergie durable. En somme, il s’agirait de faire passer la “prospérité” de l’accumulation matérielle à une prospérité en harmonie avec les cycles du vivant.
Le vivant, voyez-vous, c’est ce qu’on nomme la Vie.
L’éducation jouerait ici un rôle fondamental. Elle devrait enseigner non seulement des compétences techniques, mais aussi des valeurs de respect, de coopération, de mutualisme, de symbiose, et de responsabilité envers le monde naturel. L’objectif serait de former des générations conscientes de leur interdépendance avec la nature et prêtes à construire un avenir durable.
Une révolution des consciences - Le défi de notre époque
Cette vision d’un Homo natura et profectus nécessite un changement de conscience, une révolution intérieure qui va au-delà des lois et des technologies. Elle appelle chaque individu à reconnaître sa place dans un tout plus vaste, à voir en la nature non pas un objet à exploiter mais un partenaire à respecter. Cette révolution des consciences implique que chacun accepte de renoncer à certaines illusions de contrôle et d’indépendance pour s’engager dans une relation de respect et de gratitude envers le vivant.
Un tel changement est ambitieux et demande des efforts. Il suppose que l’humanité revoie certains comportements profondément ancrés, comme la consommation excessive, l’individualisme et la compétition. Mais cette transformation est aussi une promesse : celle de construire un avenir où l’homme, loin de s’autodétruire ou de détruire, pourrait s’épanouir dans un monde riche, diversifié et en équilibre.
La cause que je défends, mère de toutes les causes, c’est La Défense de Nature. La convergence de toutes les luttes passe par Nature. À mon sens.
L'humain ne doit plus se laisser leurrer, aveugler, manipuler, avilir, parasiter, endormir, retenir. À l'agenda du vivant nous sommes au pied de l'abîme, « Révolution Nature » le voilà l'horizon. Une seule génération tout au plus, pour mûrir et évoluer, s’épargnant ainsi de la chute et épargnant notre proche descendance du plus lourd des fardeaux à porter : survivre. Seul ce véritable « objectif » est salvateur. Nul besoin en Nature qui s’effondre, d’être seulement écologiste. Il suffira d’être humain, défendant le vivant.
Le changement climatique est implacable, soyons nous mêmes résolus, et face à la multiplication des extrêmes, mobilisons nous et faisons face, en terme d’adaptation bien sûr, car il est déjà trop avancé, mais aussi et surtout en terme de volonté, pour ne rien regretter, car face a l’abîme doit on vouloir s’y précipiter ?
La science peut être merveilleuse, la croyance lumineuse, la volonté audacieuse,
Alors qu’on soit rationnel, croyant, ou athée, en tant qu’espèce, jetons toutes nos forces dans la bataille et ensemble, de quel qu’horizon qu’on soit, évoluons.
Le drame humain sur Terre, au sein d’un environnement qui s’effondre, vient de notre incapacité d’espèce humaine à y être humain en une humanité, en une humanité de frères ou sœurs en biodiversité, alors, révolutionnaires, à changement climatique, extinction de biodiversité & écocides exponentiels, mesure Universelle. Est attendu d’une part la rédaction d’une Déclaration des droits de l'humain & du citoyen de Nature avec nos gouvernements du peuple, par le peuple et pour le peuple d’humanité, d’autre part, de chaque humain(e), par nécessité de défendre le vivant, de choisir, ou renoncer.
En conclusion, l’heure du choix à sonné
En fin de compte, l’humanité est face à un choix existentiel. Elle peut continuer dans la voie de la domination et de l’exploitation, au risque de précipiter sa propre disparition et celle de toutes autres espèces. Ou bien elle peut s’engager dans une transformation radicale, en devenant cet Homo natura et profectus capable de vivre en harmonie avec la nature. Ce choix n’est pas seulement écologique ; il est profondément spirituel et philosophique. Il appelle à un renouveau dans la manière dont l’homme se perçoit lui-même et perçoit son rapport au monde.
La Révolution Nature, à laquelle j’aspire, que je porte, est plus qu’un appel à préserver l’environnement. Elle est un horizon commun, une nouvelle étape dans l’évolution humaine, qui pourrait enfin mériter pleinement le titre d’espèce « sage » autant « qu’évoluée ». En adoptant ce chemin, l’homme ne serait plus le destructeur du vivant, mais son gardien, et c’est peut-être là, dans cette sagesse retrouvée, son évolution caractérisée, que réside l’avenir véritable de l’humanité.
Dans l’équation du vivant, au niveau inter espèces, les hommes détruisent, au niveau intra espèce il se détruisent, il en résulte donc que l’homme doit disparaître. Au mieux par la grande porte en évoluant vraiment, maintenant, au pire par la petite en s’autodetruisant et détruisant tout autour.
Homo sapiens sapiens est un mensonge, homo natura et profectus, la voilà la clé. Révolution Nature le voilà l’horizon commun d’humanité.
Je porte cette idée révolutionnaire depuis mon enfance, et lorsque j’écrivis ces mots, concernant les maux de l’homme, et le fait qu’il doive disparaître, je me suis remémoré le pourquoi je combattais, et j’ai réfléchis au comment je combattais, c’est alors que j’ai réalisé m’être trompé.
J’ai maladroitement pensé en tant qu’humain que nous devions prendre de la hauteur pour survivre, mais c’est être terre à terre qui nous sauvera.
Je combattais et désormais par mes mots j’ai étayé mes propos et donner corps au combat.
Révolution Nature, oui, nécessaire, salvatrice, cependant bientôt une nouvelle période d’inquisition va apparaître, les défenseurs environnementaux vont en payer le prix, l’ancien monde ne les supportant pas, j’aurai devancé l’appel, et sans que mes mots puissent être travestis, j’aurai fait comprendre mon idée. Le pouvoir est à l’image, actuellement seulement, et bien par les lettres j’aurai au moins essayé.
Rien n’étant plus fort qu’une idée, quand son heure est venue.
J’ai ainsi par l’essai voulu la clarifier. Une idée, et un essai pour matérialiser, libre à chacune et à chacun ensuite de l’essaimer.
Et si elle germe, alors en Nature, et par Nature, nous serons tous sauvés.
🦋
Révolution Nature, le voilà l’horizon, tout peut se dérouler sans une action violente, en brandissant Nature en citoyenneté.
Charge à toi lecteur, acteur et soldat au vivant, si tu adhères, de la faire vivre, de résister, de défendre ou d’essaimer.
Révolution Nature, le voilà l’horizon, commun d’humanité.
Réflexion personnelle :
Cette Révolution Nature que je porte pourrait se manifester à travers plusieurs changements clés :
1. Une nouvelle éthique de l’interdépendance : Reconnaître notre appartenance au vivant implique de repenser notre rapport au monde et aux autres êtres vivants. Il ne s’agit plus de “prendre” de la nature sans contrepartie, mais d’apprendre à être en symbiose avec elle, à minima faire preuve de mutualisme, de respecter ses cycles et ses rythmes. Cette éthique serait fondée sur la compréhension que les écosystèmes sont des réseaux fragiles, où chaque élément joue un rôle essentiel.
2. Un modèle économique & politique régénératif : Pour concrétiser cette révolution, il faudrait un modèle économique à l’échelle mondiale qui intègre les coûts réels de l’épuisement des ressources naturelles et qui favorise la régénération. Cela pourrait passer par des pratiques d’agriculture régénératrice, de recyclage complet, de transition vers des énergies renouvelables, et par une réduction de la consommation effrénée. En d’autres termes, nous devrions chercher non seulement à limiter les dégâts mais à restaurer les écosystèmes dégradés. Par une gouvernance économique ou un gouvernement mondial ? Non chaque peuple peut garder son autonomie, mais quand il s’agit de Nature commune, en un monde fermé, par le consensus, et par le biais d’une déclaration universelle des droits de l’humain et du citoyen de Nature, veiller à pérenniser la vie et celle qui nous fait vivre, Nature, cette unique oasis en l’univers. La Nature, source de travail infinie et de rétribution unique : la Vie.
Les grands penseurs, les grands faiseurs du monde, sauront bien y plancher, toutefois, pour avoir en poète, écouté la Nature, voici ce que je créais et écrivais il y a tant d’années :
Article 1 : Tous les êtres vivants naissent libres et égaux en droits dans la Nature. Les humains doués de raison, d’attachement au vivant et de conscience environnementale, doivent agir dans l’esprit de fraternité et de pérennité en la Nature.
Article 2 :
1. Chaque citoyen de Nature peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamées dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, en quelque lieu sur Terre que ce soit.
2. De plus, les humains, êtres vivants interdépendants au sein de la biodiversité, par une attitude responsable à maintenir le bon équilibre et à pérenniser le vivant, assurent par leurs talents et technologies dans leur démarche de progrès, la pleine exécution de cette Déclaration, supportant ainsi tous les autres êtres vivants dont les talents lui sont tout autant nécessaires, accessoires, salutaires, ou vitaux.
3. Une science au service du vivant : La science et la technologie pourraient également jouer un rôle crucial, mais dans une nouvelle direction : non plus seulement pour conquérir ou exploiter, mais pour comprendre, préserver et restaurer. Une “science du vivant” qui étudierait comment intégrer l’humain dans les écosystèmes de façon harmonieuse, comment guérir les sols, les forêts, les océans, et même les liens sociaux dégradés.
4. Un changement culturel profond : Cette révolution implique une mutation de nos valeurs culturelles. Plutôt que de valoriser la compétition, la consommation et l’individualisme, il s’agirait de promouvoir la coopération, le mutualisme, la simplicité, et le lien. Dans une société qui se concentre sur l’équilibre avec la nature, l’accent pourrait être mis sur le partage des savoirs ancestraux, des savoir-faire locaux, et la transmission de valeurs qui encouragent l’humilité devant la complexité du vivant.
5. Une éducation à la conscience écologique : Le rôle de l’éducation est primordial. Une éducation, là encore à l’échelle planétaire qui sensibilise à la fragilité de la nature et qui apprend dès le plus jeune âge l’importance des gestes quotidiens, du respect de l’environnement, du lien avec les autres espèces. Elle encouragerait une prise de conscience collective de l’impact de nos actions et un engagement pour l’avenir du vivant.
Cette vision d’un Homo natura et profectus suppose donc un nouveau pacte avec la nature, où l’humain ne serait plus le “maître et possesseur” de la terre, pour reprendre Descartes, mais un gardien, conscient de son rôle au sein du réseau de la vie. Ce retour à une humilité bienveillante, loin d’être une régression, pourrait au contraire nous faire avancer vers une société réellement éclairée, où le bonheur et la paix ne sont plus des idéaux abstraits mais des réalités atteignables.
Ce chemin est exigeant et demande une lucidité collective pour reconnaître que, si l’homme ne change pas, il risque de disparaître par ses propres excès. La “grande porte” que l’auteur mentionne, celle de l’évolution consciente et volontaire, est donc un horizon pour l’humanité. Elle nous invite à choisir le chemin de la conscience, du respect, et de la reconstruction — une révolution qui pourrait bien être la dernière, l’universelle, la plus nécessaire et la plus profondément humaine.
Candide Linarès 🦋, soldat par Nature, Auteur, et au regard de l’échéance environnementale, sans limite aucune à la création.
Clôturons par ma citation :
« On dit que le battement d'ailes d'un papillon Humain peut engendrer une révolution à l'autre bout du monde. » 🦋